France Afrique
Mes Frères,
Notre Chef à tous s'étant envolé pour le Gabon, notre veille attentive s'est naturellement portée qur la presse locale. Au fil de nos lectures nous attirons votre attention sur un article paru sur le site PiccMi.com, le Magazine du web sénégalais.
Toujours intéressant de considérer le regard que les citoyens locaux peuvent porter sur la maçonnerie en général, et en particulier sur la manière dont elle est instrumentalisée sous ces lattitudes.
Vous et moi mes Frères ne sommes bien sûr pas responsables de tout, mais comment nous dire que quelque part nous ne servons pas de caution à tout ceci, et que ce tout ceci est vraiment bien loin des idéaux qui sont les notres.
Voilà donc un territoire qu'il nous faudra aussi nettoyer si nous nous réapproprions notre obédience.
Fraternellement,
Extraits choisis:
Franc-maçonnerie françafricaine
Comme au Gabon, la Franc-maçonnerie est très présente, au sommet de nombreux Etats africains. De Denis Sassou Nguesso, le président congolais, grand maître de la Grande Loge du Congo-Brazzaville liée à la Grande Loge nationale française, à Mamadou Tanja président du Niger, en passant par Idriss Deby du Tchad et François Bozizé de la Centrafrique, c’est au moins douze présidents du continent qui communient avec les frères « trois points ».
Très souvent pour le grand malheur de leurs pays. Car à l’opposé de leurs « frères » occidentaux, notamment français qui participent activement à la consolidation de la démocratie dans leurs pays, les francs-maçons des cercles de pouvoirs africains, pour la plupart, tiennent leurs pays d’une main de fer, et dépouillent la veuve et l’orphelin [2].
Après avoir régné pendant 42 ans sur un pays naturellement bien pourvu, dont il aurait pu faire avec un peu de bonne volonté, un Etat aussi prospère que les Emirats du Golfe persique, Omar Bongo a laissé le Gabon économiquement exsangue et qui plus est abonné aux Pays très pauvres et très endettés (PPTE). Son ex-beau père Sassou Nguesso est accusé des mêmes pratiques de prévarication, et a été épinglé comme lui, dans la liste des dirigeants africains propriétaires de biens mal acquis.
Leurs parrains des loges françaises ferment les yeux sur ces pratiques peu maçonniques, quant ils n’en profitent pas. L’article du Nouvel Observateur évoque comment Omar Bongo, reconnu pour sa générosité envers ses amis arrosait ses « frères » français. Il y a quelques années, le don par Denis Sassou Nguesso, à la GLNF, d’une importante somme d’argent avait fait grand bruit. Tout aussi lié aux réseaux maçonniques, même s’il n’est pas déclaré franc-maçon, Paul Biya du Cameroun, qui a fortement financé l’Ordre souverain du temple initiatique, est reconnu pour sa grande générosité envers les gourous et groupes ésotériques. Largesses rendues possibles par l’argent du contribuable camerounais.