Procèdure disciplinaire contre F.Stifani
Mes Frères,
Nous portons ci-dessous à votre attention une initiative prise par trois RL de notre belle province de Neuilly-Bineau. Le réglement étant le réglement et s'appliquant à tous les Frères, ces trois loges ont mis à l'ordre du jour de leur prochaine tenue la saisine de la RL en vue d'une procèdure disciplinaire à l'encontre de l'ex-Guide.
Une belle initiative que nous encourageons à suivre dans de nombreuses Loges.
Fraternellement,
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Plusieurs RL de différentes provinces de la GLNF, dont notamment, les trois RL Terre de Lumière n°1369, Cordoue n°1657 et L’Arbre n°968, de la province de Neuilly-Bineau, ont décidé de mettre à l’ordre du jour de leur Tenue solennelle d’Installation :
La « saisine de la RL par le VM en chaire en vue d’une procédure disciplinaire à l’encontre du frère François STIFANI, matricule 24764, pris en sa qualité de membre de droit, conformément à la procédure prévue aux articles 16.4 et 17.1 du Règlement Intérieur de la G.L.N.F. »
En effet, François STIFANI est « membre de droit » de chaque RL de la G.L.N.F. en vertu de l’Art.2-2 du Livre I du Règlement Intérieur.
Or en application de l’Art.16.1 – Principes, du Livre IV, il est prévu que :
« Tout membre de la Grande Loge Nationale Française dont le comportement serait contraire à l’éthique maçonnique s’expose à des mesures de suspension à titre conservatoire et/ou disciplinaires. »
« Il en serait ainsi notamment de tout manquement à l’honneur, à la délicatesse, à la probité ou à la dignité, ou trouble caractérisé au sein ou à l’extérieur de l’Association ou de nature à compromettre le fonctionnement harmonieux de l’Association ou de nuire à son image… »
Depuis plusieurs années les griefs avérés (voir ci-dessous) qui seront exposés en Loge à François STIFANI compromettent le fonctionnement régulier de l’association GLNF et entachent la maçonnerie française, mais encore plus nuisent gravement à l’harmonie des travaux au sein de la Loge.
De plus, les décisions prises arbitrairement vont à l’encontre des fondements de notre engagement maçonnique au sein de l’obédience régulière et reconnue dans laquelle chacun de nous s’est engagé et y a prêté serment.
En conséquence, il sera appliqué à ce membre la procédure disciplinaire en vertu du Règlement prévue à l’encontre de tout membre d’une RL, quelle que soit sa catégorie : « F », « AF » ou « membre de droit ».
Comme il est dit à l’article 17 du Règlement, la Loge, à l’initiative du VM, Chef de l’Ordre, est bien habilitée à statuer sur toute sanction disciplinaire à apporter à l’un de ses membres.
La Loge saisie, le frère François STIFANI sera donc convoqué à une Tenue régulière ultérieure de la Loge par lettre recommandée AR (article 16.4) en respectant le délai minimum prévu d’un mois pour lui voir appliquer la procédure contradictoire.
Il comparaitra ainsi, comme il est prescrit à l’article 17.1 devant la Chambre de Maîtres (ou Jury fraternel) pour apporter toute explication sur les griefs déjà mentionnés.
Compte tenu de la gravité des griefs avancés et de la situation dramatique de la G.L.N.F ainsi que du grand désarroi de ses membres, il sera proposé à la Chambre de Maîtres de prononcer l’exclusion définitive de la Loge de ce membre « de droit ». Il en sera référé à qui de droit.
Il sera ainsi fait droit aux principes fondamentaux énoncés par Oswald WIRTH dans « La franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes » tome III – Le Maître – p.224 et 226 :
« En Maçonnerie, nulle autorité n’est supérieure à celle du Maître. Au dessus du Maître, il n’y a rien. Celui qui dirige les Travaux de la Loge n’est rien de plus que les autres Maîtres et leur doit compte de l’accomplissement de ses fonctions. Un Grand-Maître n’est lui-même qu’un délégué des Maîtres et c’est en leur nom et sous leur contrôle qu’il gouverne une fédération de Loges. »…
…« Il importe donc que les Maîtres préposés à la direction et au gouvernement des Loges aient conscience de leur souveraineté, dont ils doivent se montrer jaloux. Ils n’ont à obéir qu’aux décisions prises dans l’intérêt commun et doivent formellement refuser de subir des fantaisies législatives contraires à l’esprit maçonnique ».
GRIEFS
vIncidents lors du Souverain Grand Comité du 4 décembre 2009.
vIncidents graves en présence de plus de deux mille membres et non prise en compte des doléances des membres de l’Association à l’assemblée générale du 25 mars 2010.
vProcédures judiciaires à l’encontre de frères de la G.L.N.F.
vNombreux articles dans les grands titres de la presse, émissions à la radio et à la télévision, révélant au public le secret de nos travaux au mépris de nos serments ainsi que les développements de troubles avérés au sein de la G.L.N.F. depuis janvier 2010.
vA l’occasion de l’assemblée pluri-localisée du 16 octobre 2010, pressions substituées sur des représentants de Loges en vue de l’approbation des comptes.
vAnnulation unilatérale de la Tenue statutaire de Grande Loge de décembre 2010.
vCet ensemble de faits a conduit l’Association G.L.N.F., dont François STIFANI avait la direction, à être placée sous tutelle judiciaire, en la personne de Maître Monique LEGRAND.
vAttente, à ce jour, de l’application de décisions de justice.
vRupture unilatérale avec les Juridictions régulières et reconnues des rites.
vSuspension de la « reconnaissance » de l’Obédience G.L.N.F. par les principales Grandes Loges régulières et reconnues d’Europe, par les Grandes Loges d’Irlande, d’Ecosse, et, pour finir par la Grande Loge Unie d’Angleterre…