Le Guide change de media
Mes Frères,
La direction actuelle de la GLNF innove dans ses méthodes de communication auprès des Frères.
Après l'AFP, c'est visiblement le blog L'Express La Lumière qui devient un organe de communication de Pisan. Notre Guide Infaillble trouve le temps de répondre à François Koch, mais pas celui de rédiger une "Brève" à votre intention. Dieu sait pourtant combien les anciens organes de communication de Pisan, Acacia en tête, ont par le passé accablé Mr François Koch.
Mais bon, nous nous accrochons au passé alors que le Guide représente le changement et le 23ème siècle, comme il l'a expliqué récemment à Nice Matin. Alors mes Frères mettez-vous aux goûts du jour.... et vite !
Cela étant, dans le fond de ce que L'Express nous apprend, on devine que le Guide s'engage apparemment dans un chemin très tortueux.
N'étant pas inconscient, si le Guide parait aussi sûr du résultat du vote de la prochaine AG, c'est qu'il nous réserve encore un coup de Jarnac comme il l'a fait le 16 octobre dernier. Il joue le chrono car cela lui donne le temps d'organiser la manip qu'il a en tête...
Cela étant, pour la demande d'un mandataire ad-hoc pour organiser l'AG, le Tribunal l'a déjà renvoyé dans ses cages ce matin.
Fraternellement,
Le Conseil d’Administration (CA) de la Grande Loge nationale française (GLNF) s’est tenu hier matin au siège de la Rue Pisan. Il a décidé de la nouvelle stratégie de la direction de l’obédience pour faire application du jugement du TGI de Paris en date du 7 décembre 2010 (GLNF-FMR JUGEMENT 7 décembre 2010) qui contraint le Président de l’association de convoquer sans délai une Assemblée générale avec à l’ordre du jour l’approbation des comptes et du budget et la révocation du Président lui-même. Le CA a déjà « gagné » un mois en demandant en référé à la Cour d’Appel la suspension de l’exécution provisoire : plaidoiries le 29 décembre et refus de la Cour d’Appel le 5 janvier. Selon mes informations, les rangs de ce CA étaient bien clairsemés, car sur les 12 membres que peut compter cette institution, seuls 5 frères étaient présents : Alain Nemarq, Guy Debuisson, Jean-Pierre Pilorge, Dominique Le Guerinel… et François Stifani, le Grand Maître. Son prédécesseur Jean-Charles Foellner ayant donné pouvoir à François Stifani.
Le CA a décidé de requérir la désignation d’un mandataire de justice pour fixer la date et organiser l’assemblée générale de la GLNF. Pourquoi ? Pour « prévenir tout risque de débordement, et préserver la sérénité dans l’organisation et le déroulement d’une l’assemblée générale de plus de 3.000 participants« , écrit le CA dans un communiqué publié hier.
MAÎTRE PARDO : NOUS VOULONS ALLER VITE
Cette décision du CA de la GLNF apparaît comme un surprenant revirement, car les 14 frères membres de la GLNF et de FMR avaient précisément échoué devant le TGI sur cette question puisque la nomination d’un mandataire ad hoc leur avait été refusée. « Si nous le demandons aujourd’hui, ce qui n’était effectivement pas la cas avant, c’est parce que la justice impose désormais la tenue d’une nouvelle AG« , m’explique Maitre Olivier Pardo, avocat de la GLNF, qui affirme vouloir l’obtenir au plus vite. Il raconte s’être rendu hier devant un juge du TGI de Paris qui lui aurait conseillé de saisir de manière contradictoire un Conseiller de la mise en état à la Cour d’appel. « Cette demande devrait être acceptée puisque c’est précisément une de celles qu’avaient faite nos adversaires. » Et Me Pardo de préciser que sa demande sera déposée demain.
Le démarche surprend très fortement des juristes initiés. 1. L’exécution d’une décision du TGI relève du TGI, surtout une décision frappée d’exécution provisoire confirmée par… la Cour d’appel. De plus, la mise en état, consiste, à ma connaissance, non pas à définir l’exécution d’une décision mais à préparer une future audience de plaidoiries. 2. S’agit-il d’une nouvelle manœuvre, soit pour gagner encore du temps, soit pour éviter à François Stifani de prendre des coups (le mandataire endossant toutes les responsabilités lors de la future AG) ? Sauf, encore une fois, que la nomination d’un mandataire constitue une question de fond déjà tranchée par le TGI, le 7 décembre… et seule la Cour d’appel, au fond, peut en décider autrement.
STIFANI : « RESTER GRAND MAÎTRE
MÊME SI JE SUIS RÉVOQUÉ COMME PRÉSIDENT »
Dans l’entretien que j’ai eu avant-hier avec François Stifani, le Grand Maître insistait sur trois points :
1. « Nous respectons les décisions de la justice. »
2. « La justice distingue les fonctions de Grand Maître et celle de Président. Donc il est tout à fait envisageable d’avoir un Grand Maître, dont la justice a dit que le mandat n’expirait pas le 5 décembre 2010, différent du Président. » En clair : « Si je suis révoqué comme président, je peut rester Grand Maître et le CA nommera un autre Président. »
3. « Les militants de FMR-Myositis ne sont pas majoritaires. Je suis convaincu qu’à la prochaine AG, les comptes et le budgets seront approuvés et la révocation du Président sera refusée.«